PROPOSITION DES BASES DE DISCUSSIONS DE LA REUNION DANS LE CADRE D’UNE ALLIANCE AVEC LE PG, PCF ET CAPAGAUCHE A ROANNE EN VU DE CONSTITUER UNE LISTE D’UNION POUR LES ELECTIONS REGIONALES.

Publié le par comité NPA Loire Nord



1° LE SENS POLITIQUE DE CETTE UNION

S’il est question de réunir des forces de gauche, il s’agit donc que chacun des participants se reconnaissent dans le cadre général d’une politique alternative au capitalisme.
Cet engagement clairement idéologique doit être le socle de l’ensemble de nos engagements afin de respecter sans équivoque, à la fois l’intégrité de nos convictions de militants et surtout à l’espoir mainte fois déçu que nous allons donner à nos électeurs.

2° QUELS ENJEUS POUR CETTE UNION

Chaque organisation, constituant cette union, ne peut prétendre seule avoir des élus, ainsi le Front de gauche, constitué dans le roannais essentiellement par le PC et le PG, à fait pratiquement jeu égal avec le NPA aux européennes dans le département (0,73% nous séparent à l’avantage du FG) mais si cette fois nous sommes unis la barre des 10% est un objectif tout à fait envisageable, et même au-delà car la force d’une campagne unie lui donnera une efficacité plus grande et nous ne pouvons pas non plus négliger la force symbolique de cette union pouvant redonner l’espoir à nos électeurs lassés de nos anciennes dispersions électorales.
Nous devons néanmoins sur ce point faire preuve de lucidité et d’honnêteté envers nos futurs électeurs, il est clair que nous ne pouvons préjuger des résultats de cette élection, et la mise en place d’actions au sein de la région sera conditionnée par la force que nous y représenterons.
Aussi le débat sur la participation à des exécutifs s’il est important il sera conditionné à la fois à la cohérence de nos actes avec nos engagements politiques et par le rapport de force créé par nos résultats

1) Notre représentation nous donne un poids réel dans la constitution d’une majorité de gauche.
Alors nous pourrons peser et constituer des commissions et défendre réellement notre programme, dans ce cas, bien entendu la participation à l’exécutif ne pose pas de problème.

2) Nous sommes dans la situation de ne pas pouvoir peser pour constituer une majorité de gauche.
Dans ce cas de figure, nous n’aurons accès qu’à des exécutifs qui défendront des politiques qui vont à l’encontre de nos convictions, et de ce point de vu notre participation peut difficilement se justifier au regard de ce que nous avons défini au paragraphe 1.

Pour autant notre position minoritaire peut être autour de la constitution d’un groupe (5 élus minimum) une force d’opposition et de proposition, ainsi qu’une force de vigilance permettant de rendre public la qualité des débats et des décisions prisent au conseil régional. Cet accès privilégié n’est en aucun cas anodin, la légitimité de l’élu lui donne un poids non négligeable dans l’opinion publique et cette tribune constitue un moyen considérable de faire avancer nos idées.

Finalement cette union permettra à chaque parti d’avoir des élus, qui une fois en place se détermineront, pour ce qui concerne le NPA notre position est parfaitement claire il ne peut être question de cogérer ce système, mais bien de s’y opposer et nous seront en position de dénoncer d’éventuelles trahisons.


3° QUEL PROGRAMME

Pour le NPA la région constitue une étape pour un changement de société, dans les limites de son budget et des prérogatives que les lois de décentralisation lui on donné.

Pour ce qui concerne l’éducation et la formation :

- Redistribution des fonds publics de la région donnés aux lycées privés vers les lycées publics, ceci permettant à la fois le renforcement et le maintien des établissements publics qui ont vu au fil des années leur dévalorisation et leur disparition au profit des établissements privés dans le cadre d’une gestion socialiste de la région.

- suppression des financements (441M€) des centres de formation privés gérés en grande partie par le MEDEF, au profit de centre de formation publique gérés par la collectivité qui donnera l’orientation des programmes de formation.

Pour ce qui concerne le transport :

- constitution de transports publics et gratuits, renforcement de la fréquence et des réseaux ferroviaires publics et marchandises.

Pour ce qui concerne l’emploi :

- abandon des emplois territoriaux précaires au profit d’emplois en CDI, suppressions des contrats aidés qui induisent des temps partiels contraints. L’organisation du temps de travail doit être exemplaire en ce qui concerne les emplois territoriaux et ne doivent pas participer à entretenir un climat social délétère.

Pour ce qui concerne les subventions publiques destinées aux entreprises :

- l’argent public n’a pas vocation à payer les dividendes des actionnaires des entreprises privées, en ce sens nous devons supprimer ce type de subvention.
- les entreprises qui ont bénéficié de ces subventions doivent être clairement identifiées, quant au montant des subventions quelles ont perçu et quant aux contres-parties restitués à la collectivité.
- en cas de défaillance de leurs engagements les entreprises se doivent de restituer leurs subventions. (EURONEWS)

D’une manière générale la région se devra de conserver et de préserver les biens communs de la région, et de permettre quand c’est dans le cadre de ses compétences de reprendre à sa charge des fonctions externalisées et données en gestion à des sociétés privées.

 

Publié dans Régionales 2010

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